- Les villages perchés de la Riviera dei Fiori, plus vivant et habités que ceux du Comté de Nice.
- 2 catégories d’hébergement.
- Des sentiers absolument magnifiques et sauvages
En Italie, on l’appelle le “Sentiero Balcone”. A partir de Menton, Il prolonge en effet, en longeant la côte ligure, nos célèbres “Balcons de la Côte d’Azur”.
Au premier regard, peu de différences entre les hauteurs du Comté de Nice et les terres de l’ancienne République de Gênes. Mêmes villages splendides, perchés ou accrochés dans des pentes impossibles ; même patrimoine, où les retables des Primitifs du XVIème siècle se cachent dans les délires dorés du Baroque ; même réseau de chemins ancestraux se faufilant astucieusement d’une vallée à l’autre, au milieu du maquis et des pins.
Pourtant, passée la frontière, très vite, l’ambiance se fait différente. Les balises se raréfient en même temps que les randonneurs ; les sentiers se font plus discrets et plus sauvages. A l’inverse, les villages sont plus vivants. Vignes et oliveraies, loin d’être à l’abandon, couvrent partout les pentes. C’est un autre monde, plus secret et mieux préservé.
Pour qui a aimé marché de Tende à Menton sur le Chemin de la Mer de la Roya, entre pins et oliviers avec la mer à l’horizon, cette prolongation en Ligurie ajoute l’exotisme et tout le charme de l’Italie.
Dans cet arrière-pays de la Riviera dei Fiori, les villages perchés sont aussi nombreux et aussi beaux que dans le comté de Nice, mais bien plus vivants et habités. L’itinéraire les relie d’Ouest en Est, franchissant crêtes et vallées, avant de s’abandonner à San Remo aux charmes retrouvés de la mer et de la Belle Epoque.
On a peu vagabondé dans cet arrière-pays de la République de Gênes, rude et pauvre, difficile d’accès, lui préférant souvent la côte et les vignobles des célèbres Cinque Terre. Mais le randonneur qui privilégie les sentiers sauvages sur les itinéraires à péage, et l’authenticité sur le tourisme, ne peut qu’y trouver son bonheur…