Bibliographie :
- Nombreux guides généraux “ Portugal, Madere ” : Guide bleu, Visa, Michelin
- Paysage de Madère de J et P Underwood (Editions Sunflower)
- Madère, petit guide de voyage (Ed JC Bucher Munich) : de très belle photos
- Vivre à Madère de Jacques Chardonne (roman Ed. Grasset)
- Plantes et fleurs de Madeira, Da Costa-Franquilho-ribeiro
Cartographie :
- Madeira Tour & Trail 1/40 000 (David & Ros Brawn)
- Madeira 1/50000 (Freytag & Berndt)
- Madeira 1/70000 (Bartholomew)
- Madeira 1/70000 (Collins)
Adresses utiles :
Ambassade du Portugal en France, 3 rue de Noisiel-75116 Paris. Tel : 01 47 27 35 29. Fax : 01 44 05 94 02. Web : www.embaixada-Portugal-fr.org Mail : mailto@embaixada-portugal-fr.org
En Belgique : 50, rue Ravenstein 1000 Bruxelles Tél : 51 32 736
En suisse : 50, quai Gustave Ador 1207 Geneve tél : 73 57 410
Sites internet :
www.madeiratourism.org
www.madeiraislands.travel
Le climat sur les zones visitées
Doux et tempéré presque toute l’année. Influence océanique, mais la latitude rend le soleil très souvent présent.
Pour plus de détails, référez-vous à la rubrique « climat et environnement» du chapitre « Pays ».
Les extensions
- À Porto Santo
Nous pouvons vous proposer une extension balnéaire à Porto Santo incluant bateau (2 heures de trajet), nuits en B&B en hôtel*** ; n’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples renseignements.
- Stop involontaire à Lisbonne
Il se peut que votre plan de vol fasse une escale à Lisbonne (notamment les départs province, mais aussi parfois de Paris). Si vous disposez de plus de 3 heures de temps entre les 2 vols, il peut–être intéressant d’aller visiter la ville et ses vieux quartiers, qui sont à une poignée de minutes en bus de ville.
Vous pourrez trouver une carte de la ville auprès de l’office de tourisme de l’aéroport.
Pour vous rendre en ville, prenez des renseignements auprès de l’office du tourisme ; sachez qu’il y a des bus toutes les 20 min (solution peu onéreuse) ou encore la possibilité de prendre un taxi si vous êtes 3 personnes ou plus.
LE PAYS
Données Générales
Intitulé officiel du pays : Madère fait partie du Portugal.
Capitale : Funchal.
Superficie : 740 kms2. On appelle « Madère » l’île principale ; mais Madère constitue en fait un archipel, avec Porto Santo (également habitée) à 40kms au nord de l’île principale, les Îles Désertas (inhabitées) à l’est de l’île principale et enfin les Selvagems situées beaucoup plus au sud et inhabitées.
Population : 267 400 habitants (dont 1/3 à Funchal).
Peuples : l’île de Madère, qui était encore inhabitée au XIV° siècle, connut rapidement après sa découverte, une immigration importante de paysans portugais du continent ; pays colonisateur, le Portugal y fit venir des esclaves de Guinée, mais aussi d’Angola, du Cap Vert…. Prise d’assauts par les pirates de divers pays, puis sous influence économique anglaise, prisée par quelques américains… Madère compte aujourd’hui une population que l’on peut qualifier de cosmopolite, voire métissée, même si les traits physiques des madériens sont souvent de type occidental.
Langues : le portugais est la langue officielle ; mais beaucoup de gens parlent français et/ou anglais, et il est aisé de se faire comprendre. La langue ne doit pas être un obstacle à votre voyage.
Religions : catholique.
Institutions politiques : Madère est une région autonome de la République portugaise.
Président : le président du gouvernement autonome régional est le Dr. João Jardim (social démocrate).
Economie (parfois relative au Portugal et non pas propre à l’île)
Depuis son entrée dans l’Europe l’économie de Madère a fait un bond spectaculaire.
PIB/Hab : 9700 € (17000€ au Portugal continental)
Croissance annuelle : ces 10 dernières années, la croissance du pays a fluctué entre 0,7 et 4,7%/an (1 année de décroissance en 2003).
Inflation : autour de 3% (Portugal)
Principales activités : agriculture (souvent non mécanisée), pêche, tourisme, services.
Infos Pratiques
Décalage horaire : UTC/GMT - 1 heure.
Lorsqu’il est 12H00 à Paris il est 11H00 à Funchal.
Change et moyens de paiements :
Madère fait partie de la zone euro.
Pour vos achats, vous pourrez payer en espèces ou par carte VISA en fonction du montant de l’achat. Les commerces fonctionnent sur les mêmes plages horaires qu’en France.
Les cartes de crédit VISA sont acceptées dans la plupart des établissements (hôtels, restaurants, commerçants…).
Il y a des distributeurs dans beaucoup d’endroits, que ce soit en ville ou dans des villages.
Les banques sont ouvertes généralement de 9H à 15H du lundi et au vendredi.
Sécurité : aucun problème particulier de sécurité à Madère. Vous pouvez vous informer sur le site internet http://www.diplomatie.fr, « Conseils aux voyageurs », choisir le pays puis la rubrique « Sécurité ».
Médecine et soins
Avant le départ : allez consulter votre dentiste et votre médecin.
Vaccination obligatoire : aucun.
Vaccination conseillée : les vaccins habituels doivent être à jour : DTP, rougeole, coqueluche, hépatites A & B.
Sur place : l’île est bien pourvue en infrastructures de soins.
Electricité : 220V comme en France.
Indicatif téléphonique et couverture GSM
De la France à Madère, composer le : 00 351 + le numéro du correspondant à 9 chiffres.
De Madère vers la France, composer le : 00 33 + le numéro à 9 chiffres (sans le 0 initial).
La couverture téléphonique pour les téléphones GSM (mobiles) est bonne, seuls quelques endroits très reculés ou dans des reliefs très encaissés ne captent pas bien ou pas du tout.
Un peu d’histoire
La légende des amants des tropiques : Robert Mac Kean, gentilhomme anglais du XIV° siècle était tombé amoureux d’une jeune française, Anne d’Orset ; mais leurs familles ne l’entendaient pas ainsi. Les 2 amants s’enfuirent donc par delà les mers, mais une violente tempête les fit naufrager sur une île déserte ; leurs compagnons d’infortune survécurent et purent fabriquer un radeau pour reprendre la mer. Capturés par les Barbaresques, ils furent vendus comme esclaves au Maroc ; ce sont eux qui auraient prévenu les portugais d’une mystérieuse île déserte…
Mais la découverte officielle de l’île ne fait pas mention d’évènements ayant trait à cette légende.
Il y a 600 ans environ, Madère était totalement déserte, ou plutôt totalement luxuriante, mais inhabitée par l’homme.
Les premiers récits de navigateurs faisant référence à l’île datent de 1317. Le capitaine génois, Manuel Pessanha, avec le soutien financier du Portugal, aurait approché une île montagneuse couverte de forêts et déserte. Elle resta encore ainsi durant 1 siècle.
Puis l’ère des Grandes Découvertes, de la recherche du Nouveau Monde allait modifier cette virginité.
Espagnols et Portugais partirent à la conquête des mers avec leurs caravelles.
L’infant du Portugal, Enrique –dit le navigateur bien qu’il se garda de monter sur un bateau de toute sa vie !- fut à l’origine du premier débarquement : l’un de ses navires, pris dans une tempête, s’échoua sur une île inconnue ; afin de remercier son Sauveur, le commandant du bateau João Gonçalves Zarco la baptisa « Porto Santo » (le Port-Saint). Et à l’horizon sud, se dressait, surgie de l’océan, une fantastique muraille montagneuse couronnée de nuages.
L’année suivante, l’Infant Enrique demanda au commandant miraculé de retourner à la découverte de ces îles mystérieuses ; il se dirigea d’emblée vers l’île montagneuse qu’il avait aperçu depuis Porto Santo lors de son naufrage.
Face à l’épaisse forêt qui couvrait l’île, il la nomma « Madeira », qui signifie bois en portugais. Le premier pas de la colonisation allait commencer.
Pour la défricher afin de la pénétrer, on y mis un incendie qui dura dit-on, pas moins de 7 ans !
Il ne rester plus qu’à cultiver cette nouvelle terre arable ; mais pour cela, il fallait coloniser l’île et donc il fallait des hommes.
Des paysans pauvres du Portugal débarquèrent ; ils taillèrent des terrasses sur tous les versants sud, en portant sur leur dos la terre pour les remplir. Le blé et l’orge furent les premières cultures, ainsi que la vigne venue de Crète.
Afin d’irriguer ces cultures en terrasse, on creusa les levadas – canaux d’irrigation - courant du haut des montagnes jusqu’aux terres cultivées à travers un relief accidenté et parfois aérien, pour finalement terminer leur parcours au niveau de la mer à travers les plantations de bananiers.
Dix ans après la première colonisation, Madère exportait la moitié de sa production de céréales.
L’ère de la canne à sucre, particulièrement à l’aise sur ces sols volcaniques au climat tropical, allait donner une nouvelle prospérité à l’île. On importa des plants de Sicile, on fit venir des esclaves des côtes de Guinée… et Madère devint l’un des principaux producteurs mondiaux. Ses pains de sucre étaient prisés dans toute l’Europe.
Elle devint alors incontournable sur la route des navires en route ou en provenance des Indes qui contournaient l’Afrique.
Afin de garder la main sur cet embryon d’empire colonial, le roi du Portugal l’incorpora à la Couronne en 1497, érigea Funchal en cité et y fit nommer en 1514 le premier évêque hors du continent européen.
Une île enviée, que les pirates ravagèrent à plusieurs reprises (ainsi que sa voisine Porto Santo) ; notamment en 1566 avec le français Bertrand de Montluc. Plus tard le roi Philippe II inclut l’archipel aux possessions espagnoles pendant 60 ans.
Mais les sols s’épuisèrent, et une autre colonie portugaise fit une concurrence sérieuse : le Brésil ; ses prix très bas grâce à la présence de nombreux esclaves, exclua peu à peu Madère du marché mondial.
Comble : les madériens en étaient parfois réduits à acheter le sucre brésilien et à le revendre au continent comme étant issu de leur production ! Les planteurs émigrèrent outre Atlantique ; il fallait trouver un nouvel avenir. Le vin apporta ce nouvel élan.
Et les Anglais, dès la fin du XVII° siècle, intéressés par la situation stratégique de l’île, obtinrent le monopole du transport vers les colonies américaines de ce mélange de vin et d’eau de vie. Ils débarquèrent sur l’île, achetèrent des terres, plantèrent de nouveaux cépages tout en créant des structures commerciales couvrant l’Europe et les Amériques. De véritables dynasties naquirent dont certaines existent toujours ; la totalité du marché passa aux mains des anglais.
Profitant des guerres napoléoniennes, les troupes britanniques débarquèrent dans l’île en 1801, où ils furent bien accueillis, jusqu’en 1814. Mais nombre d’entre eux décidèrent de rester sur place.
Charmée par les vertus ensoleillées du madère, la bonne société londonienne se mis vers 1850 à prendre ses quartiers d’hiver sous les palmiers de Funchal.
Un « refuge semi-clandestin » pour l’aristocratie anglaise et les grandes fortunes américaines.
Le tourisme était né ; l’ouverture du premier aéroport en 1964 mis un terme à l ‘épopée héroïque pour accéder à Madère.
Les hôtels de luxe virent et voient toujours passer les membres les plus distingués de toutes les familles princières, hommes politiques et autres écrivains.
Mais ce portrait ne doit pas faire oublier les vicissitudes qu’a connu l’île : crise économique liée à la concurrence du Brésil en 1822, épidémie de mildiou qui détruisit 85% du vignoble, choléra, épisodes d’instabilité politique… avec forte émigration.
Depuis 1974 et la Révolution des Oeillets, l’archipel de Madère connaît une embellie continue ; 1976 a marqué l’obtention de son statut de gouvernement autonome, avec parlement et gouvernement régional.
L’adhésion du Portugal en 1986 à l’Union Européenne fit profiter aux îles de moyens considérables pour développer leurs infrastructures et leur économie.
Parenthèse sur le mariage de Christophe Colomb : c’est à Porto Santo, île de l’archipel située à une quarantaine de kms au nord de Madère (l’île principale) que Christophe Colomb s’est initié aux techniques de navigation de haute mer. Entré au service d’un marchand génois de Lisbonne, il était venu dans l’île en 1478 pour y acheter du sucre. Il y rencontra Filipa Perestrelo e Moniz, la fille de l’ancien capitaine donataire, et l’épousa quelques mois plus tard, alors qu’il avait 28 ans. Sa belle mère, sensible à sa passion pour les terres nouvelles, lui communiqua les cartes de son défunt mari. C’est ainsi que Colomb acquit la certitude de pouvoir gagner les Indes en traversant l’Atlantique.
Le climat et l’environnement
Le climat de Madère est variable ; en matière de météorologie, ce qualificatif peut prêter à sourire, mais le relief accidenté de l’île et sa situation géographique en sont les principaux responsables. En effet, située au large du Maroc et au sud-ouest du Portugal, Madère est soumis à l’influence de l’anticyclone des Açores, mais aussi aux dépressions ! L’île ressemble à une immense muraille qui surgit de l’océan ; des contreforts de plusieurs centaines de mètres de haut se dressent au-dessus de l’Atlantique ; il en résulte de multiples microclimats.
La côte est sauvage, verdoyante, abrupte et taillée de profondes vallées. Au niveau de la mer, le soleil y joue parfois à cache-cache avec les nuages, créant de superbes jeux de lumière. Jusqu’à environ 700 mètres d’altitude, le climat est favorable à de nombreuses cultures. Toujours en versant nord mais en moyenne montagne, les nuages ont tendance à s’accumuler sur une tranche d’altitude comprise généralement entre 800 et 1200 mètres ; c’est l’endroit le plus pluvieux de Madère. Des forêts luxuriantes, Laurisylva (relique de l’époque tertiaire constituée d’une multitude de plantes spécifiques à Madère), tapissent cet étage, ainsi que des bruyères arborescentes. C’est dans ces forêts, qui sont un véritable réservoir naturel d’eau, que prend source la plupart des levadas. En hiver, à partir de cette altitude, la température est parfois froide. Au-dessus, les sommets volcaniques dominent la mer de nuage ou l’océan. Le climat est plus sec, mais parfois frais (froid en hiver), car nous sommes à près de 2000 mètres d’altitude ; le point culminant est le Pico Ruivo à 1869 m. Les plus hauts pics sont couverts de neige durant quelques jours d’hiver, mais elle n’y reste jamais longtemps.
Le versant sud est plus clément, devenant tropical à mesure que l’on perd de l’altitude, parfois aride. On trouve des petits villages côtiers tranquilles sur la partie sud-ouest, tandis que le sud-est est plus urbanisé. Certaines années à Funchal, les précipitations peuvent être quasiment nulles, tandis que certaines zones de la côte nord peuvent enregistrer un cumul de précipitations de 2000 mm d’eau ! Grâce au Gulf Stream, le climat global a la réputation d’être particulièrement clément, et les températures annuelles à Funchal oscillent entre 18 et 26 °C. L’eau de l’océan est aussi comprise entre 18 et 25°C.
En fonction de l’altitude et de l’exposition, il y a donc de multiples microclimats, permettant ainsi à une végétation très diversifiée, d’exister.
« À Madère, tout pousse !» : Acajou, Laurier, Bruyères, Fougères arborescentes, Arbre à Muguet, Epicéas, Châtaigner, Eucalyptus… et bien sûr, toutes les plantes ornementales ou agricoles : bananiers, canne à sucre, papayers, passiflore, vigne, patate douce, igname, pommiers, orchidées, hibiscus, oiseaux du paradis, jacarandas… Le « Jardin de l’Atlantique » regroupe la flore de tous les continents !
La gastronomie
On trouve à Madère la plupart des plats portugais, avec entres autres, de nombreuses préparations à base de « Bacalhau » (morue).
Plus spécifique à l’île, vous découvrirez « l’espada con banana » qui est un poisson cuisiné avec la banane. Ce poisson, l’espada, est fréquent dans les eaux autour de Madère. Il est d’ailleurs cuisiné de diverses manières : grillé, à l’huile, à la vapeur…
D’autres poissons tout aussi succulents sont proposés : Atum (thon), Bodian, Vermelhan (équivalent d’un énorme rouget et très goûteux).
Les viandes sont souvent proposées sous forme « d’espetadas » : brochette de bœuf sur branche de laurier, assaisonnée à l’ail et au laurier…
L’agriculture traditionnelle et peu mécanisée permet de goûter à de bons et nombreux produits du terroir : légumes de toutes sortes dont ignames… patates douces, maïs. Des fruits classiques ou tropicaux : fruits de la passion, papaye, goyaves, grenades, mangue, bananes, nèfles du Japon…
Sans oublier le Bolo de Caco ou le Bolo de mel en dessert.
La gastronomie de Madère devrait vous laisser de bons souvenirs !
Le vin de Madère :
Au XV° siècle, des plants de malvoisie importés de Chypre et de Crète avaient rendu célèbre le nom de Madère parmi les amateurs de vin, notamment à la cour de François Ier. Mais c’est seulement 3 siècles plus tard que les anglais eurent l’idée d’y ajouter de l’eau de vie de canne (rhum blanc) afin de le faire « tenir » jusqu’à leurs lointaines colonies américaines. Agité dans le navire pendant des semaines par le roulis des vagues, surchauffé par les températures des tropiques, le vin développait un arôme exceptionnel ; ainsi naquit le Madère. Aujourd’hui les négociants le brassent et le chauffent pendant 3 mois dans des cuves traversées par des serpentins d’eau à 50°C, reconstitution des conditions proches de celles d’antan !
Les différents types de vins de Madère en fonction du cépage :
Sercial/seco : vin blanc sec (plutôt en apéritif).
Verdelho/meio-seco : vin blanc demi-sec (plutôt en apéritif).
Boal/meio-doce : vin blanc demi-doux (avec fromage et dessert)
Malvoisie/doce : vin blanc doux (très sucré, à déguster après le café).
Les vins sont nommés par le nom du cépage si ils sont issus au moins à 85% dudit cépage.
Après un vieillissement de 5 ans en barrique, c’est un « Réserve ».
Plus on monte dans le vieillissement (10, 20 30 + de 40 ans), meilleur est le vin, prestigieux et bien sûr onéreux.
Les « Colheitas » sont des Madère issus d’un seul cépage et d’un vieillissement de 5 ans minimum.
Un Madère millésimé dit « Garrafeiras » est un vin issu d’un seul millésime et d’un seul cépage, qui a vieilli au moins 20 ans en barrique et 2 ans en bouteille avant de pouvoir être commercialisé. Sa conservation peut durer des siècles.
Vous découvrirez certainement que la qualité des vins de Madère n’a rien de comparable et rien à envier à la qualité caricaturale du Madère que nous employons pour la cuisine !
RESPECTER ET S’ADAPTER
Se vêtir
Les tenues vestimentaires à Madère ont la même tolérance qu’en France.
Us et coutumes – fêtes et manifestations diverses - Législation particulière
Les madériens sont des catholiques pratiquants.
C’est un peuple très hospitalier et sociable. Plusieurs mondes s’y côtoient : une jeunesse dynamique et fêtarde, des générations mondaines rompues au vieil art de vivre anglais, un monde paysan courageux et vaillant s’octroyant quelques pauses dans le difficile labeur lors des fêtes de villages et autres.
La vie de l’île est ponctuée par des fêtes religieuses ou laïques ; championnats sportifs en tous genres (surf notamment ; l’île dispose de « spots » mondialement connus).
En février : carnaval de Funchal et ses splendides cortèges.
Avril : fête des fleurs à Funchal.
Juin : fête de Sao Pedro à Ribeira Brava (la ville est décorée de fleurs en papier), Grande tonte des moutons au plateau de Paul da Serra.
Juillet : les 24H de danse à Santana. Semaine gastronomique de Machico.
Août : semaine de la Mer à Porto Moniz, fête de Notre Dame à Monte.
Septembre : fête du vin à Estreito de Camara de Lobos.
Octobre : procession nocturne du Seigneur des Miracles à Machico.
Décembre : fête de fin d’année à Funchal avec feu d’artifice sur la baie parmi l’un des plus grandioses au monde.
…
Chaque village a aussi bien sûr sa fête
Charité et mains tendues
À vous de juger sur place de l’attitude que vous souhaitez adopter par rapport « aux mains tendues » ; gardez simplement à l’esprit que l’un des effets pervers en cédant à cette demande, c’est parfois de pérenniser cette pratique. Si vous donnez, donnez parcimonieusement. La mendicité à Madère reste rare et très peu pratiquée.
Photographier (ou filmer), oui mais ...
Avec leur consentement lorsqu’il s’agit de personnes.
Lorsque vous photographiez les gens, faîtes le avec parcimonie et respect ; essayez de vous mettre à leur place : de quelle manière accepteriez-vous que l’on vous photographie, comment n’aimeriez-vous pas qu’on le fasse ?
Vous pouvez photographier les paysages sans limites !
Les Pourboires
Ils dépendent de votre appréciation en fonction de la prestation reçue. Ils ne sont ni plus ni moins obligatoires qu’en France.
Achats
Parmi les souvenirs que vous pourrez emporter : vannerie, poterie, broderie, vin, pâtisseries, fleurs exotiques…
Le marché de Funchal regorge de souvenirs, ainsi que les boutiques de la ville.
La randonnée et ses pollutions
L’eau potable : l’eau du robinet est généralement potable ; n’hésitez pas à demander à votre accompagnateur en cas de doute.
Il est rare que l’île connaisse des pénuries en eau. Si la côte sud peut passer plusieurs mois sans précipitations, l’eau issue de la côte nord y est acheminée par levadas et tunnels. Pour autant, les habitants sont nombreux (notamment à Funchal) et l’île n’est pas très grande. Respecter quelques règles d’utilisation parcimonieuse équivalentes à celles que l’on préconise en France.
Il y a peu de problèmes de pollution ; quelques abus ponctuels et limités d’engrais ou de pesticides pour l’agriculture peuvent polluer épisodiquement un lieu ; ne buvez pas l’eau des levadas surtout dans les zones habitées ou agricoles.
Le bois est une ressource parfois rare sur la côte sud ; tous les ans des incendies (souvent provoqués par des pyromanes) affectent certaines forêts de la côte sud. La côte nord, humide et luxuriante, ne connaît pas (ou peu) de problèmes d’incendies et de ressources en bois. Nous n’utilisons pratiquement pas de bois pour nos randonnées. Sur les circuits accompagnés, votre accompagnateur vous préparera peut-être un feu à l’abri lors d’une journée maussade ou pour préparer quelques esptetadas… mais rien qui ne puissent menacer l’équilibre naturel.
Une zone de protection la forêt « Laurisylva » couvre une bonne superficie de l’île, afin de ne pas mettre en péril cette forêt primitive.
Les déchets sont à déposer dans les containers prévus à cet effet ; ne laissez rien dans la nature. Vous trouverez sans problèmes des poubelles pour vous débarrasser des déchets, qui seront ultérieurement transportés dans une décharge et/ou recyclés.
Vous pourrez parfois relever quelques déchets issus de l’agriculture ; n’hésitez pas à nous signaler avec précision tout excès afin que nous tâchions d’apporter une solution ou du moins un témoignage aux autorités compétentes à même de planifier un nettoyage des lieux ou une sensibilisation des personnes concernées.
La randonnée est une pratique très commune à Madère, mais elle affecte peu le milieu naturel ; les sentiers sont bons et bien entretenus, de même que les levadas qui sont autant de parcours qui conduisent les randonneurs dans des paysages magnifiques. Forêts luxuriantes et relief accidenté parfois inaccessibles permettent de préserver des paysages fabuleux et intacts.
La préparation physique
Pour profiter de ses vacances, il est nécessaire de les aborder dans de bonnes conditions. Les stages les plus faciles sont idéaux pour vous remettre en forme. N'hésitez pas, un mois avant le départ (voire davantage en fonction du séjour ou de votre niveau), à préférer l'escalier à l'ascenseur, et à aller marcher ou courir le week-end. Des séances de gym peuvent également vous faire récupérer le tonus nécessaire pour aborder sereinement votre randonnée.
N'hésitez pas à consulter un médecin pour une petite visite médicale avant votre départ. Dans tous les cas prévenez votre accompagnateur si vous suivez un traitement particulier.
... et psychologique ! La vie de groupe demande parfois de la tolérance et beaucoup d'humour. Pensez-y avant de partir en vacances, cela vous aidera à “ lâcher prise ” et à profiter au mieux de tous les instants. Il arrive aussi que la météo soit capricieuse : malheureusement, on ne peut pas garantir le beau temps. Ne vous laissez pas démoraliser par quelques gouttes de pluie ou autres caprices météorologiques ; c'est aussi ça la randonnée, et ça peut même avoir un certain charme. Et tant pis si tous les objectifs ne sont pas atteints ; vous aurez sûrement passé de bons moments !