Jour 1
Accueil à Alès ou Florac
Si vous venez en train, rendez-vous à 17 h00 à la gare SNCF d'Alès.
Si vous venez en voiture, rendez-vous à 18 h 30 à l'hôtel à Florac (les coordonnées vous seront communiquées sur la convocation). Nous préciser à l'inscription votre lieu de rendez-vous.
Installation dans les chambres. Premier dîner au restaurant l'Adonis : le chef vous fait découvrir les spécialités locales tout en variant les menus, sur la base d'une cuisine équilibrée et adaptée au rythme des cinq randonnées.
Jour 2
Le Causse Méjean, des dimensions fortes
Randonner sur le plus haut des plateaux calcaire des Grands causses c’est un peu comme être suspendu. Le Causse Méjean c’est le domaine par excellence du pastoralisme méditerranéen : l’élevage pratiqué ici depuis des millénaires qui est à l’origine des grandes steppes qui font la beauté singulière du lieu. L’intérêt de l’accompagnement est réel car cheminer sur ces pelouses sèches c’est aussi comprendre combien elles sont menacées par le défaut d’entretien et certaines activités agricoles. Randonner le long de ses corniches, c’est tout d’un coup associer à l’horizontalité d’autres lignes, la verticalité des falaises et la profondeur, celles des gorges et des autres massifs.
Au Viala de Grimoald, la rencontre est organisée avec un apiculteur, Philippe Montalbetti : il présente son activité et fait goûter ses miels toutes fleurs et de châtaignier. Passionné par le monde des abeilles, il sait raconter leur place et leur rôle mais aussi leur fragilité
Distances - Dénivelée - Temps de marche - Technique
Heure d'activité : 4 h environ - Dénivelé positif : 200 m - Dénivelé négatif : 450 m
Jour 3
La vallée de la Mimente, un condensé de Cévennes
Tous les ingrédients de La Cévenne sont dans la vallée de la Mimente. L’accompagnateur y parle de châtaigne et de clède (petit bâti pour sécher les châtaignes), de schiste, de béal (petit canal), de païssière (petit barrage) , de moulin, de bancel (terrasse) mais aussi des camisards. Entre Florac et Saint-Julien-d’Arpaon, des escarpements dans les schistes sont spectaculaires et demandent quelques explications en géologie. Un peu plus tard on parlera climat et notamment des fameux épisodes cévenols. L’accompagnateur a les clés de la Ferme des Cévennes et propose la visite du hameau, de la chèvrerie et des caves d’affinage des fromages de chèvre, avant une dégustation du célèbre Pélardon bio A.O.P.
Distances - Dénivelée - Temps de marche - Technique
Heure d'activité : 4 h environ - Dénivelé positif : 300 m - Dénivelé négatif : 300 m
Jour 4
Le Plateau du Tarn, la relation entre la montagne et les hommes
La balade commence sur le sentier de découverte associé au centre d’information du Parc national des Cévennes de Mas Camargues. Autour des imposants bâtiments, mentionnés dès le XVIe siècle et habités jusqu’en 1922, on rencontre tour à tour des pâturages, des landes, des forêts, des tourbières, des pelouses d’altitude fréquentées par les transhumants. La source du Tarn est toute proche. Après la visite du village du Pont de Montvert, le retour se fait par la Ferme de Rampon qui est à la fois une ferme d’élevage (ovins viande, chèvres, chevaux, ânes, basse-cour…), une ferme apicole et un lieu de production de fruits rouges, jus de pomme, miels, pains d’épices et nougats. Tous les ingrédients sont réunis pour servir un goûter cévenol et ouvrir la discussion sur l’adaptation au milieu local, l’éco-construction ou les châtaignes.
Distances - Dénivelée - Temps de marche - Technique
Heure d'activité : 3.5 h environ - Dénivelé positif : 200 m - Dénivelé négatif : 200 m
Jour 5
Les Gorges du Tarn, un vignoble ancestral méconnu
La marche à pied sur les sentiers de muletiers et les barques sur le Tarn furent, dans les Gorges, les seuls moyens de communication jusqu’à la fin du XIXe siècle. C’est cette ambiance que l’accompagnateur fait revivre pendant la balade. La traversée de Sainte-Enimie, cité attractive sur le tracé de la grande draille de l'Aubrac, introduit le grand nombre de pèlerins à accueillir et l’importante population locale à alimenter, du Moyen-Age à la Révolution. A Ispagnac, Sylvain fait visiter la cave du Domaine de Gabalie dont il est propriétaire et retrace l’histoire de la vigne en Lozère. Urbain V, pape renommé du XIVe, ne buvait que du vin de sa Lozère natale. Plus tard, chacun avait son carré de vignes, sa petite cave et cultivait avec courage les bancels abrupts. L’exode rural et la pénibilité du travail ont eu raison de cette culture. Mais Sylvain et un autre vigneron ont relancé dernièrement l’activité.
Distances - Dénivelée - Temps de marche - Technique
Heure d'activité : 3 h environ - Dénivelé positif : 100 m - Dénivelé négatif : 100 m
Jour 6
Draille et vallée profonde
En empruntant une portion de l’ancienne draille, c’est l’histoire des derniers lieux où se pratique la transhumance estivale de manière traditionnelle en utilisant ces chemins ancestraux employés par les bergers et leurs troupeaux pour rejoindre l’estive. Au col du Puecheral, descente de la pente nord pour rejoindre la vallée encaissée ou sont blottis le hameau de Malaval et Malbosc. Malaval, la mauvaise vallée... Malbosc : la mauvaise forêt... Qu'a donc fait ce lieu pour mériter de telles appellations. Mais elles ont plutôt semblé émettre de bonnes vibrations, et de cette randonnée en boucle on revient enchanté.
Distances - Dénivelée - Temps de marche - Technique
Heure d'activité : 4 h environ - Dénivelé positif : 350 m - Dénivelé négatif : 350 m
Jour 7
Séparation après le petit-déjeuner à Florac.
Navette régulière bus retour au départ de Florac à 8h45 pour la gare SNCF d’Alès.
LES RENCONTRES :
La ferme des Cévennes :
Agriculteur investi, Jean-Christophe a restauré dans le style du pays le hameau de La Borie à 5 km de Florac pour y vivre et élever des chèvres. Il produit des fromages de chèvres, en particulier le pélardon en agriculture biologique. L'atout principal de la ferme est d'avoir des parcours très vastes et répartis autour de la ferme. Ils sont variés et complémentaires, entre les vallées, les versants et les différences d'altitude, ce qui permet d'avoir durant près de neuf mois un parcours très riche et valorisable. Visite de la fromagerie et des caves de la ferme des Cévennes. (Il n’y a plus de dégustation à la ferme, mais l’AMM achète les fromages pour le pique nique).
La ferme de Rampon :
La Ferme de Rampon est à la fois une ferme d’élevage ovins viande et une ferme apicole. Lisa et Nico vous feront partager leur métier et la façon dont ils la pratiquent pour produire des produits de qualités en respect avec l’environnement. Ils transforment également des fruits rouges, jus de pomme, miel (pain d’épices, nougat…) Lisa nous propose ses “Goûter à la ferme autour d'ateliers de dégustation de miel de cru et de produits transformés (confit de miel aux amandes et noisettes, pain d'épices, sablés et jus de pomme...).
Le domaine de Gabalie
Considéré comme le jardin de la Lozère, le vallon était autrefois la porte d’entrée du vignoble des Gorges du Tarn. Abandonnée jusqu’à la fin du XX siècle, c’est à l’initiative de la commune que le vignoble commencera à renaître en 2003. Lutte contre la friche, restauration de bancels en pierre sèche, plantations, c’est avec l’arrivée de Sylvain Gachet que la vigne donnera une nouvelle saveur à ce terroir si particulier.
Les Ruchers du Viala de Grimoald
Philippe, apiculteur depuis 1975, est installé dans ce hameau, proche de Florac en bordure du Causse Méjean, qui tient son nom de Guillaume Grimoard (Pape Urbain V). Selon la période et la météo vous pourrez, si vous le souhaitez, visiter en sa compagnie le rucher à proximité de la maison.
Pratiquant la transhumance il vous proposera ses miels de fleurs ou de miellats, tels que : Toutes Fleurs, Châtaignier, Ronce, Acacia, Romarin, Lavande, Sapin etc. (variable selon les années).