Les Alpilles, d’Alphonse Daudet à Van Gogh

- 27 000 ans av. J.-C. : pendant la Grande Glaciation, des énergumènes couvrent de graffitis une caverne des environs de Cassis. Depuis, la mer a noyé l'entrée de la grotte de Cosquer, invisible sauf aux plongeurs.
- 600 av. J.-C. : fondation de Massalia (Marseille) par les Phocéens. À son tour, la ville part fonder Nice, Hyères, Antibes et Agde.
- 124 av. J.-C. : venue défendre une nouvelle fois Marseille, Rome trouve plus commode de rester. La Provincia (Provence) est née. Elle devient bientôt « une autre Italie » (Pline).
- Ier siècle av. J.-C. : les Romains affirment leur présence en Provence, construisant villes, ports et voies routières. Arles détrône Marseille.
- 413 : invasion des Barbares.
- 535 : La Provence passe sous la coupe des Francs
- IXe siècle : création du premier royaume de Provence.
- 883 : les Sarrasins transforment le massif des Maures en base militaire.
- XIVe siècle : les papes s'installent à Avignon pour 70 ans.
- Fin du XIVe siècle : les pestes, la disette et l'insécurité tuent la moitié des Provençaux.
- 1482 : la Provence devient française, à l'exception de la Savoie, de Monaco et du comtat venaissin.
- XVIIe siècle : Richelieu puis Louis XIV renforcent le pouvoir central. Toulon port de guerre, galères à Marseille... La côte provençale devient pour la « Royale » une base majeure.
- 1660 : venu châtier un complot, Louis XIV prend Marseille. Le rouleau compresseur de la francisation s'est mis en marche.
 - 1720 : terrible peste qui décime la population. Marseille perd la moitié de ses habitants.
- 1789 : la province, avec à sa tête Mirabeau, n'est pas la dernière à participer à la Révolution. Avec l'instauration des départements disparaît l'ancienne Provence.
- Fin du XVIIIe siècle : avec Honoré Fragonard et Joseph Vernet, la Provence se hisse au pinacle des arts picturaux.
- 1815 : Napoléon débarque de l'île d'Elbe et emprunte, par Grasse, Digne et Gap, la route qui porte aujourd'hui son nom.
- 1854 : fondation du félibrige, mouvement régionaliste culturel.
- 1860 : le comté de Nice et la Savoie sont rattachés à la France, en échange de l'intervention de Napoléon III en faveur de l'unité italienne contre les Autrichiens. L'année suivante, Menton et Roquebrune sont rachetées à la principauté de Monaco.
- 1942 : les troupes allemandes envahissent la Provence. Le 11 novembre...
- 1944 : le 28 août, Marseille est libérée.
- 1947 : Jean Vilar crée le Festival d'Avignon.
- 1970 : création du parc naturel régional de Camargue.
- 1974 : première réunion du conseil régional de la nouvelle région PACA (la Corse faisant cavalier seul depuis 1970).
- 1977 : le Luberon devient à son tour parc naturel régional. Les Marseillais, eux, prennent le métro.
- 2001 : Marseille est à 3h de Paris en TGV.
- 2004 : l'épave de l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry est enfin retrouvée au large de l'île de Riou, près de Marseille.
- 2006 : l'« année Cézanne » à Aix-en-Provence commémore le centenaire de la mort du peintre. Également, à Aix, inauguration en octobre du Pavillon noir, somptueux centre chorégraphique dessiné par l'architecte Rudy Ricciotti.
- 2007 : les Alpilles sont classées Parc naturel régional par décret.
- 2012 : création du Parc national des Calanques.
- 2013 : Marseille « Capitale européenne de la culture ».

A la croisée des chemins entre Alpilles, Montagnette et Camargue, Tarascon possède tous les atouts d'une cité provençale, construite en bordure du Rhône au cœur du triangle d'or Nîmes, Arles et Avignon.
Tarascon c'est la rencontre entre l'histoire, l'architecture, la nature et les légendes.
De fêtes en festivals, d'expositions en concerts, Tarascon, écrin emblématique des comtes de Provence, écoute son cœur battre avec passion pour les arts et les spectacles en toute saison.
Au départ du magnifique Château du Roi René, résidence des Comtes Angevins transformée en prison et classée monument historique en 1840,  on découvre dans les rues médiévales du centre historique :
- La  collégiale Royale Sainte-Marthe. On raconte que Marthe débarqua en 48 dans cette ville où sévissait une terrible créature, la Tarasque, que la Sainte dompta. Bon nombre de pèlerins visitent encore la collégiale Sainte-Marthe, où l'on peut admirer sa crypte, son orgue et sa superbe collection de grands maîtres.
- L'Hôtel de Ville du XVIIe siècle, classé aux monuments historiques, abrite la Salle des Consuls, ouverte au public. A proximité l'ancienne place du marché et la chapelle de la Persévérance.
- Le Cloître des Cordeliers dont les galeries voûtées accueille des expositions culturelles et artistiques.  Il abrite également l'espace Tartarin, et un cabinet de curiosités qui fait revivre le célèbre personnage issu de l'imagination d'Alphonse Daudet.

La commune de Maussane-les-Alpilles se situe sur le versant sud du massif des Alpilles. Son territoire est délimité au nord par les rochers d'Entreconque et la crête des Grands Calans et au sud par le bourrelet nord de la Crau. Au centre, une chaîne de faible altitude, la Pène, constitue un étroit sillon rocheux qui s'étend de Fontvieille à Mouriès. Le terroir de Maussane est séparé de celui de Mourides par le gaudre de Malaga.
Il faut admirer la fontaine des 4 saisons, les petits lavoirs et fontaines qui rafraîchissent les ruelles, les bornes militaires romaines qui jalonnent les chemins (la via Aurelia), les oratoires dédiés aux Saints honorés en Provence, la Carte de France de la pierre de taille, un monument unique en France qui rend hommage au travail manuel et à tous les artisans (d'hier et d'aujourd'hui).
Maussane-les-Alpilles, village de l'Olivier et de l'Huile d'Olive ! Avec ses 3 moulins à huile, il est l'un des plus grands producteurs d'huile d'olive en France ; aussi, des circuits gourmands vous amèneront-ils au grès d'une flânerie entre les oliviers, de moulins en confiseries d'olives, d'apiculteurs en fromagers et les producteurs locaux vous parleront de leur savoir-faire...

Le village de Fontvieille vous attend blotti au creux de ses carrières de pierres blanches. Par son caractère authentique de village provençal, avec ses maisons à tonnelles, ses puits insolites, ses rues sinueuses, Fontvieille vous charmera par ses trésors anciens. Témoins du savoir-faire de notre vie passée, nos oliveraies, notre vignoble et notre terroir soulignent les paysages exceptionnels des collines douces et parfumées d’Alphonse Daudet.
La commune de Fontvieille apparaît officiellement au 18ème siècle, mais l’existence de ce lieu remonterait entre 5.000 à 2.800 ans avant JC, comme le démontre de façon probante la découverte de tombes funéraires souterraines nommées “hypogées”. Le village fut façonné par l’utilisation de la pierre dès la période romaine. Au Moyen-Âge, les conflits entre les seigneurs des Baux-de-Provence et les moines de l’abbaye de Montmajour vont favoriser la construction de la Tour des Abbés au 14ème siècle qui servira à la fois de point stratégique d’observation et de défense. Si les premiers moulins à huile apparaissent aux environs du 16ème siècle, il faudra attendre la fin du 18ème siècle pour voir apparaître le premier moulin à vent. L’histoire de Fontvieille prendra son véritable essor après la Révolution Française : la pierre de Fontvieille traversera les continents ainsi que les océans car elle correspondra à un style de construction spécifique : le style Haussmannien.

Les Baux-de-Provence
Les Baux de Provence, du provençal "Baou", rocher élevé, est une place défensive depuis l’antiquité. Dès le 9ème ("Balcium" en 960), la puissante famille des Baux en détient la seigneurie jusqu'en 1426. Les Baux connurent ensuite une histoire mouvementée jusqu’au 18ème. Actuellement, Les Baux, est l’un des sites touristiques les plus visités. Perché sur un plateau à 245m., le village des Baux est situé au cœur des Alpilles. Sa position offre un panorama exceptionnel sur Arles, la Camargue et toutes les Alpilles. C'est un des lieux touristiques les plus fréquentés de France. Le village ne compte pas moins de 22 monuments  classées “Monument Historique” : église, château, hôtel de ville, hôpital, chapelles, maisons, portes…

Saint-Rémy de Provence
Le territoire de Saint-Rémy est habité depuis la Préhistoire, en témoignent les gravures rupestres trouvées dans la grotte Otello. Les peintures remontent au Néolithique final et à l'âge du bronze. Le site de Romanin est contemporain de celui de la grotte. Il constitue une station préhistorique sur laquelle se sont installées des populations.
Au premier âge du fer, les habitats préhistoriques continuent d'être habités pour la plupart, notamment au vallon Notre-Dame de Laval. Aux alentours du 6ème siècle av. J.-C., le mont Gaussier se peuple, comme le site de Glanum auquel il s’incorpore. On estime que la ville de Glanon, outre son centre monumental, s'étend jusqu'au mont Gaussier, sur une superficie totale de 40 hectares. À l’entrée du site, de l'autre côté de la route départementale, on aperçoit le cénotaphe des Iulii (dit à tort mausolée) et l'Arc de triomphe de Glanum, voisin de quelques mètres, qu'on appelle traditionnellement les
« Antiques de Saint-Rémy-de-Provence ».